lundi 25 décembre 2006

Goodbye James

Non, ce n'est pas James Hetfield, le charismatique chanteur de Metallica, mais c'est le légendaire "Parrain de la Soul Music" James Brown qui vient de nous quitter, aujourd'hui, à l'age de 73 ans.
Au même titre qu'un Elvis Presley ou un Bob Dylan, James Brown fut l'un des artistes les plus influents du siècle dernier. Qui ne connait pas son tube planétaire "Sex Machine", titre qui a traversé les décennies sans prendre un ride.

Personnellement, j'ai eu la chance d'assister à un de ses concerts à l"amphitheatre de Carthage, il y a quelques années, et c'était un moment inoubliable.
A la fin de la semaine dernière, juste avant de quitter le boulot, j'avais mis son tube "I feel Good" pour me sentir mieux et bien finir la semaine. Mais aujourd'hui, je suis triste et je ne me sens pas bien.

Là où il le pointe du doigt, James Brown est parti à jamais, mais sa légende continuera encore à bercer des générations de fans.

RIP Mr Dynamite.

samedi 9 décembre 2006

Le mastère de la honte : acte final

Ce qui vient de se passer hier restera dans les annales comme une des plus grosses arnaques éductaives de l'histoire de la Tunisie.
Le dégoût, meilleur terme que j'ai trouvé, est largement loin de définir le sentiment de certains étudiants de ce que j'appellerai "le mastère de la honte".
Malgré ce dégoût qui me donne envie de ne plus rien faire, je vais m'efforcer d'écrire, écrire et encore écrire...

Hier soir, la première tranche des étudiants du "mastère de la honte" s'apprétait à soutenir le rapport de stage pour l'obtention du maudit diplôme de ce mastère, la peur au ventre. Et il y avait de quoi : Le jury est composé d'une soit disant "enseignante universitaire" que même les gamins d'une crêche renieront son enseignement et d'un type dont je ne pourrais définir sa position dans la société (il n'est ni enseignant, ni vraiment un professionnel). Un type à la "Arsène Lupin" chapeauté par la direction de ce mastère afin de nous inculquer sa précieuse formation : les abc de l'arnaque, excusez du peu.
La peur se transforma en consternation pour finir en dégoût. Toute cette tranche d'étudiants, dont je faisais partie, fut malmenée de bout en bout durant les présentations pour, enfin, le jury décide de retarder une autre fois notre soutenance, jugeant le travail incomplet à cause de l'absence de certains membres de l'équipe.

Affligeant quand on sait que Mr l'honorable directeur de l'établissement abritant le "mastère de la honte" nous a garanti que chacun sera jugé sur son propre travail, quand on lui a signifié le désistement de certains membres. Pourquoi, alors il s'est contenté de la politique de l'autruche lors de la soutenance à laquelle il a assisté, et n'a pas eu le courage de confirmer ce qu'il nous a dit nous même, devant le jury. Si je l'aurai su, je n'aurai jamais mis les pieds dans cet établissement, hier...

Je vais faire l'impasse sur ce point, pour m'attarder sur mon cas personnel. Le travail que j'avais présenté hier est le fruit d'une expérience de 3 ans dans un domaine que je maîtrise au moins mieux que cet "Arsène Lupin" (et je suis prêt à prouver mes propos). J'avais donc apporté ma contribution personnelle professionnelle pour ce mastère (qui est justement qualifié de professionnel - comble de misère!!), et j'avais commencé ma présentation. En plein milieu de discours, je fus interrompu par "Arsène Lupin" (disons que c'est son droit de la faire, quoique la logique est que je termine mon discours pendant que ce cher jury note ses remarques et questions). La question qu'il m'avait posé appartient à la catégorie "ridicule poids lourd". Pire encore, ne me laissant pas le temps de répondre Arsène, mme la pseudo enseignante enchaina par une autre question qui a failli me mettre au tapis. Cette question était tellement "hallucinante" que même mon cher Arsène ne pouvait la laisser passer sous silence, et il s'est chargé lui même de la répondre. Et c'en était pas fini, puisque ceci se transforma en une discussion "agressive" entre les deux membres du jury, devant le regard médusé de mon encadreur et toute l'assistance de la salle. Et le ridicule (heureusement qu'il ne tue pas) continua à régner encore puisque malgré mes tentatives de reprendre la parole, le jury continua de faire étalage de toute son absurdité pour, enfin, me signifier que je peux disposer puisqu'il en ont fini avec moi. Alors que moi, je n'ai pas encore fini ma présentation!! Incroyable, vraiment incroyable...

Je ne vais plus rallonger encore, d'ailleurs, le dégoût, encore lui, m'envahi encore...

Ainsi tomba le rideau sur le "mastère de la honte". Il se relevera dans deux mois pour certains d'entre nous qui auront encore l'envie de revenir contriburer à cette comédie humaine de mauvais goût.

Ceci fût l'acte final, mais les actes précédents n'en furent pas plus glorieux. A suivre prochainement ...

mercredi 6 décembre 2006

Football, opium des peuples?

Quelqu'un (et je n'arrive pas à me rappeller qui) avait lancé un jour : "le football, c'est le nouvel opium des peuples". Depuis, cette phrase parcourut le monde entier pour devenir un slogan universel. Et pourtant ...

Le 29 mai 1985, lors de la finale de la défunte coupe des clubs champions entre la Juventus et Liverpool, des dizaines de hooligans anglais envahissent une tribune de tifosi italiens. Bilan : 39 morts...

Le 2 juillet 1994, "jour de la honte pour le football", Andreas Escobar, défenseur de l'équipe nationale colombienne pendant la World Cup 94, fut abbatu par 12 balles à bout portant sur le parking d’El Indio en Colombie, pour avoir marqué un but contre son camp...

En avril 2000, deux supporters britaniques furent poignardés la veille de la demi finale de la coupe de l'UEFA qui opposait le club turc de Galatasaray à Leeds United...

Des exemples parmi tant d'autres. Le football est il l'opium des peuples?

dimanche 3 décembre 2006

Matt Boroff : Live from La "bonbonnière"

Vendredi dernier, c'était la journée mondiale de lutte contre le sida. Le theatre municipal de Tunis accueillait un concert de solidarité avec Atef Lakhoua, la très sympathique troupe venue des Pays Bas Tarhana ("chorba" en dialecte tunisien) et le guitariste compositeur Matt Boroff. Et c'est à ce dernier que sera consacrée la chronique.


Natif du New Jersey, tout comme Bruce "The Boss" Springsteen (la compraison n'est pas un hasard, j'y reviendrai), Matt Boroff a choisi de s'exiler en Europe et s'installer en Autriche pour former son groupe (avec l'allemand Rolf Kersting à la basse et Little Konzett derrière les fûts) . A son actif, un album éponyme et le nouveau "Ticket to Nowhere" qu'il est venu faire découvrir au public tunisien.


Après la prestation timide de Atef Lakhoua et l'impressionnant spectacle musical signé Tarhana, place donc à Matt Boroff et son rock "minimaliste".

Quelques minutes d'attente, le temps de brancher le matos, et le set commence avec "Soft Sky" extrait du premier album. Titre de toute beauté (gâché par une balance médicore - merci à celui qui s'occupait de la console du son) qui n'est pas sans rappeller certaines sonorités de Bruce Springsteen. En effet, les ressemblances avec le Boss vont au délà du New Jersey puisque Matt est également guitraiste/compositeur/chanteur et sa présence scènique n'a rien à envier au légendaire rocker amércain (voir Springsteen sur scène est un plaisir inouï!). Le problème de balance fut réglé pour le second morceau (je pense que c'est "Everything is breaking Down", je n'ai pas bien retenu l'ordre des chansons) et Matt continua à triturer sa guitare dans tous les sens à l'instar d'un Springsteen (encore lui) déchainé.

Les morceaux s'enchainent rapidement (Instant Penetration, No meaning, Ticket to Nowhere...) pendant que Boroff manie les effets (surtout la Wah Wah) d'une facilité étonnante. Mais, il n'y avait pas que lui sur scène. La section rythmique n'était pas en reste avec un batteur (ce petit diable de Little) extraordinaire très à l'aise derrière ses toms, épaulé par un Rolf bien en jambes (et à la basse).

Matt Boroff a mis le feu partout à la "bonbonnière"...sauf dans les rangs du public. Et c'est là un énorme gâchis. Déja que la salle était à moitié vide dès le début, mais les spectateurs se retiraient un par un (et parfois en petits groupes) pedant la prestation finale. Et la déception était visible du coté du groupe qui, à la fin du set, quitta la scène comme s'il sortait d'un studio d'enregistrement, malgré la tentative de "standing ovation" que lui adressa les quelques personnes qui étaient encore dans la salle.


Matt Boroff et ses deux compagnons de scène ont assuré une prestation correcte, sans plus. Le show aurait pu être beaucoup plus agréable si le public avait répondu présent et communiait sa joie de partager cette belle musique avec les membres du groupe. Mais çà, c'est une autre histoire...

samedi 2 décembre 2006

The first post is the slightest

Le tout premier post, en écoutant le nouvel album d'Angra "Aurora Consurgens" (à chroniquer peut être). Viva Metal made in "brasiou" :))